Les Vert et Rouge annoncent la couleur

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Les dirigeants bédjaouis, qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour mettre en place une équipe performante avec un renfort de choix à tous les niveaux, ne pouvent être que comblés de joie. En l’espace de deux journées seulement, leur équipe affiche clairement ses prétentions. Il est vrai qu’il est encore trop tôt pour pouvoir crier victoire mais réussir un départ aussi tonitruant ne peut être que de bon augure pour la suite du championnat. Il n’est pas du tout évident d’aller s’imposer à Batna face au MSPB et de confirmer quelques jours plus tard face à une équipe de rêve sétifienne dont la valeur des joueurs en matière d’argent est estimée à plusieurs milliards de centimes. Le match face à l’ESS était donc un véritable test pour les camarades de Ghazi qui étaient appelés à justifier leur statut de prétendant à une place sur le podium ou encore au titre car même si la Direction ne l’avoue pas clairement pour ne pas mettre trop de pression sur les joueurs, elle le pense sérieusement. Après le sacre historique en Coupe d’Algérie, tous les Bédjaouis voient désormais plus grand, ce qui est du reste légitime.

Encore des retouches

Cela dit, et même quand on joue face à une équipe comme l’ESS, on ne pense qu’au résultat. Il est nécessaire de faire dans l’autocritique pour progresser en permanence. Au-delà du résultat technique les camarades de Saoula doivent se montrer beaucoup plus rigoureux à l’avenir. En matière de volume de jeu les protégés de Djamel Menad, comme il l’a lui-même reconnu en fin de partie, n’ont pas été convaincants. Outre les brèches qu’on a pu relever au centre de la défense, notamment sur l’échappée de Djadiat en première mi-temps et celle de Ziaya en deuxième mi-temps et qui a été à l’origine du penalty, les attaquants bédjaouis Boulendais et Ghazi n’ont pas eu le soutien escompté. Les deux joueurs du couloir, Megatli et Belakhdour, censés pourtant jouer l’offensive à outrance alors que l’équipe évolue à domicile, et ils étaient couverts, dernière par trois défenseurs à savoir Boucheta, Zaffour et Messali, n’ont pas prêté main forte à leur ligne d’attaque. Le coach Bédjaoui aura certainement relevé toutes ces lacunes pour y remédier car le “1-0” ne doit pas voiler le fait que les Sétifiens avaient raté un penalty et avaient envoyé un ballon sur le poteau. Si ce n’était cette maladresse le match aurait pris une autre tournure.

Amine Kaci

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