Plus de 1 000 cas recensés ces derniers mois

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Des intoxications qui sont souvent causées par la mal gestion des denrées alimentaires, de boisons contaminées par des agents pathogènes ou autres substances toxiques. Parmi les victimes, figurent 392 enfants. Le chiffre de 1 000 victimes, ne représente que les cas graves, ayant nécessité une évacuation vers les hôpitaux. Par ailleurs, et à l’approche du mois de Ramadan, et pour éviter le pire, le ministre de l’Agriculture appelle les vétérinaires à renforcer leur action de sensibilisation en faveur des éleveurs et des consommateurs. Les cas d’intoxications alimentaires sont nombreux, particulièrement en cette période de grosses chaleurs où les produits alimentaires sont facilement périssables. Plus de 1100 personnes ont été affectées depuis le début de l’année, la Protection civile a dû intervenir plus de 700 fois durant cette période. Pour sa part, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaissa, a exhorté les vétérinaires à renforcer leur action de sensibilisation en direction des éleveurs sur les nouvelles techniques de prévention afin de lutter contre les différents fléaux et maladies qui affectent leurs cheptels. Cependant, l’important rôle de prévention attribué au réseau sanitaire et phytosanitaire de l’agriculture doit être valorisé. Pour cela, M. Benaissa compte sur l’implication des vétérinaires ; la corporation étant la plus proche des éleveurs, est considérée comme un partenaire privilégié du ministère de l’Agriculture. Des inspecteurs vétérinaires et phytosanitaires doivent eux aussi s’investir dans cette lourde tâche, étant donné qu’ils représentent la première barrière filtrant les bons des mauvais produits destinés à l’élevage, et pour synchroniser le travail des uns et des autres, le ministre de l’Agriculture propose la création d’un réseau regroupant toutes les directions en charge de la santé animale.

Par ailleurs pour le système de régulation des prix des produits agricoles de large consommation, “Syrpalac”, doit intervenir si des irrégularités sont constatées au niveau des prix durant le mois de Ramadan. Mais à la veille du mois sacré, rien ne semble indiquer la nécessité d’une telle mesure, assure le ministre de l’Agriculture et du Développement rural.

Maouchi Yahia

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