Ils étaient là, ils sont partis

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n Hier, c’était le 13e anniversaire de l’assassinat du président Boudiaf. Au cimetière d’El Alia, hormis les habitués, fidèles au rendez-vous, il n’y avait pas foule. Mais le plus scandaleux était l’absence des officiels que ce soit au cimetière ou au siège de la Fondation Boudiaf. Les organisations de la famille révolutionnaire ont également brillé par leur absence. Les moudjahidine, hormis quelques-uns et une présence importante des anciens de la Fédération de France, n’ont pas été de la partie avec comme il se doit, en pareille circonstance, une délégation de l’ONM. Les enfants des moudjahidine, qui sont concernés en premier chef, étaient absents, du moins leur organisation. Boudiaf, que beaucoup évoquent comme un symbole dans leurs discussions mondaines et leurs écrits, ne mériterait pas un recueillement à la hauteur de son parcours et de son sacrifice-opportunisme. Ingratitude et mode ont encore de beaux jours devant elles.

Ouziri

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