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Des thèmes d’actualité débattus

L’Union nationale des cadres pour l’Algérie a tenu sa 4e université d’été ce week-end, les 14 et 15 août 2008, au niveau de l’INSFP de Bouira. En présence des représentants de l’Union venus de plusieurs wilayas du pays, des élus locaux du Sénat, APN et communes, des cadres des différents secteurs adhérents de l’Union, les enseignants des universités. “C’est une rencontre scientifique pour échanger des idées et des sciences… entre les différents cadres scientifiques…” nous informe la présidente de l’Union qui rappelait que cette édition est placée sous la dénomination du président défunt “Houari Boumediène” sous le “Une gouvernance rationnelle sous l’ombre des changements internationaux”. Cette édition a programmé d’étudier trios sujets d’actualité, à savoir la sécurité alimentaire, l’Union pour la Méditerranée et enfin la législation sportive. Les interventions ont été faites par des experts et des enseignants en la matière à l’image de Malek Serrai. Abdallah Rezagui, Mohamed Khiati, Abdeslam Lakhdar, Grimèche Nasreddine… Ce forum a considéré que la faim touche 800 millions de personnes à travers le monde, une crise qui s’accentue par une augmentation des prix des produits alimentaires de l’ordre de 587% (à l’image des huiles végétales 97%, le lait 58%, le riz 46%…). Devant cette situation chaotique, les pays pauvres sont dans l’obligation de mettre en place des politiques agricoles à même de juguler la crise qui les touche profondément. La preuve, comme l’affirme M. Serrai, c’est que l’Algérie a dépensé pour l’année 2007/08 “pas moins de 5 milliards de dollars pour le seul volet alimentaire…” et elle n’est pas à l’abri à l’image des 90 pays qui risquent d’être “touchés par cette crise dans le cas où des chutes importantes des prix de pétrole se produisaient… sinon 70 pays actuellement vivent cette situation dramatique”, confirme-t-il.

Il ne reste aux Etats que la mise en place d’une réelle politique agricole car il y va même de leur souverainetés car au point où vont les choses, les pays occidentaux (pays producteurs) ne cessent de faire pression sur les pays consommateurs (pauvres) et ne sont pas loin même de s’ingérer dans les affaires internes de ces pays. Le sujet d’actualité inhérent à l’union pour la Méditerranée a été lui aussi débattu, selon les intervenants l’échec du processus de Barcelone a poussé les pays des deux rives de la Méditerranéen à réfléchir à un autre projet à même de prendre en charge les difficultés que vit cette région du monde. Tous les ingrédients pour la naissance de ce projet existent, à l’image du volet relatif à la participation des différentes civilisations de l’ensemble des pays de la Méditerranée, la proximité géographique, la sécurité nationale (en particulier la lutte contre le terrorisme) le volet économique par le biais des financements de multiples projets relatifs au secteur de l’environnement, de la PMI/PME. Cependant, même si l’objectif reste de trouver des solutions aux différentes contraintes économiques telles que les financements et les aides aux pays de la rive Sud où les règlements des conflits pendants l’image de celui qui oppose le Maroc à l’Espagne sur les deux localités Ceuta et Mellila, le conflit israélo-arabe, turco-chypre, israélo-syrien. Mais pour autant, estime M. Serrai, ce projet ne peut commencer à fonctionner qu’une fois le cadre institutionnel définitivement installé, les deux visions actuelles (l’approche française à 20 pays et allemande à 40 pays) n’apportent pas une aide substantielle pour la mise en place de ce projet. La participation de l’Algérie à cette union doit être faite en fonction de ses propres intérêts dans la région, de sa position stratégique, de ses potentialités économiques (en particulier le projet d’alimentation de l’Europe pas du gaz algérien), la dense communauté algérienne vivant en Europe, les problèmes sécuritaires au sein de la région et enfin l’aspect des flux sous leurs différents aspects, à savoir le flux. Le dernier thème à développer reste la législation sportive sous les angles de l’éthique sportive, l’information sportive et enfin les textes juridiques régissant l’activité sportive. Dans ce volet, il est question de la proposition de la révision des textes régissant le secteur sportif et leur mise à jour dans leurs aspects organiques. La rencontre a pris fin par l’élaboration de batterie de résolutions et leur lecture sur les participants.

M. Kaci

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