Le chemin de wilaya n°1 continue à être le siège de nombreux accidents, tous plus spectaculaires les uns que les autres. Trois accidents viennent juste d’avoir lieu et tous s’accordent à dire que c’est un miracle qu’ils n’aient pas engendré de perte de vie humaine. Un conducteur d’une voiture de type Partner, originaire de Taourirt Mokrane, a quitté la route à l’entrée d’Aït Frah pour des raisons inconnues et a dévalé la pente jusqu’à n’être plus visible à partir de la route. Ce sont les cris du conducteur qui ont alerté les jeunes du quartier qui se sont mobilisés pour le secourir et le remonter. Il doit une fière chandelle au hasard qui l’a fait éjecter après quelques dizaines de mètres et il ne souffre que de quelques contusions au dos. Sa voiture a fini sa course deux cent mètres plus bas et a dû être halée par un engin “spécialisé”. Plus loin, un fourgon de type Renault Trafic se dirigeant dans la direction de Takhoukht a fait une culbute dans les champs en contrebas. Il a été également secouru par des citoyens qui ont aussitôt appelé sa famille grâce au portable de l’intéressé. Le conducteur, visiblement mal en point, souffrait tout de même de la tête et a pu être gardé quelques heures en observation à l’hôpital de Larbaâ Nath Irathen. Enfin, juste au premier virage après le lieudit Amelmah, un camion et un fourgon Boxer se sont télescopés frontalement. Le fourgon a été sérieusement endommagé.
Cette route, à largeur réduite, comporte aussi plusieurs virages en “épingle à cheveux” où la visibilité déjà insuffisante est embarrassée également par l’avancée de la frondaison des arbres.
M. Amarouche
