Prendre en charge l’assainissement et améliorer la distribution d’eau potable

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Comme toutes les cités implantées dans les chefs-lieux des communes, lesquels tirent profit des prestations de services assurés par les infrastructures d’utilité publique, la cité Boumellah-Slimane a cette “particularité” d’être entourée sur les 4 points cardinaux de routes à grande circulation. Des accès tels que les 2 conduisant vers Hemana-Radar, la cité longeant toute sa partie nord, offrant ainsi l’occasion aux sans-emplois la possibilité de création des parkings autos.

L’investiture de cette place de 1er choix, selon un commerçant du quartier, “n’est qu’une question de temps en raison du conséquent taux de chômage et de l’endroit approprié au stationnement des véhicules”, expliquant que “mis à part ceux qui travaillent comme tâcherons chez des privés, les 03 employés à la Protection civile et quelques-uns au barrage El Hemam, la question relative à l’emploi n’est pas reluisante”. En principe, une cité classée administrativement “zone urbaine” réunit toutes les commodités intérieures et les moyens d’accompagnement nécessaires au mieux être mais Boumellah, qui regrouperait selon certains 100 maisons pour 800 personnes, accueille toujours quelques désagréments majeures, telles que les deux ruptures d’électricité d’une journée entière enregistrées en juillet et la disparition parfois de 48 h de l’eau des robinets. Ceci, se plaint le prestataire de la cité, contraint les résidants à s’adresser aux colporteurs d’eau, lesquels ne consentent à le faire qu’en recevant en échange la somme de 300 DA/500 l. Sur un autre registre, bien qu’on ait jamais enregistré à Boumellah d’actes de violence, de vols et autres agressions, depuis l’existence du lotissement, mon interlocuteur pense tout de même “qu’il est temps de doter la cité d’un éclairage public opérationnel car les lampadaires implantés ici et là ne sont d’aucune utilité”. Mais la plus “ressentie” des préoccupations à Boumellah, et qui a fait l’objet de plusieurs plaintes adressées aux autorités locales, est relative à la sécurité routière, laquelle, précise le vendeur, “a atteint un degré inquiétant suite aux nombreux accidents survenus entre l’école primaire Lakouir et l’entrée de la cité”. A ce “danger permanent”, les locataires de la cité, soutenu par le directeur de l’établissement, ont proposé l’aménagement de dos-d’ânes ralentisseurs de vitesse mais, regrette la même personne, “une seule a été réalisée malgré l’accident de l’autrefois, où l’automobiliste a quitté la route pour foncer droit vers ce contrebas du trottoir”. Autre chose : Boumellah, dont l’assiette foncière a été dégagée en 1982 aux attributaires, connaît d’après lui “le problème récurrent de l’assainissement dû au petit diamètre des canalisations du réseau”, lequel rétrécissement des buses, conclut ce dernier, “contraint tous les semestres l’APC à faire appel aux pompes de “débouchage” disponibles au chef-lieu de wilaya.

A. Chérif

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