Les Canaris ont fini le match à dix

Partager

Cueillis à froid en encaissant un but dès les premières secondes de jeu sur une superbe et rageuse tête de Moudjahed Ahmed Mohamed, qui est allé mourir en pleine lucarne des bois de Chaouchi, les capés de Younès, en dépit d’une domination nette de leur adversaire, sont parvenus à se procurer une bonne « occase » à la 12’ par Maroci, dont la tête trouvera malheureusement le petit filet. Continuant leur pressing, les Soudanais parviennent à aggraver la marque à la 18’ par l’intermédiaire de Moudjahed Ahmed qui inscrit, à l’occasion, son doublé. Deux minutes plus tard les Jaune et Vert se verront privés d’un penalty par l’arbitre tanzanien qui a fermé les yeux sur une faute évidente sur Oussalah qui s’est fait descendre dans la surface de réparation. Loin de se décourager, les Kabyles qui subissaient les assauts des locaux ont réussi à réduire la marque par Bensaid à la 34’, suite à une incursion de Oussalah. Mais la joie des Canaris ne fut que de courte durée, puisque Berramla se fera expulser une minute plus tard par l’arbitre pour un geste gratuit et condamnable du milieu kabyle sur un joueur soudanais. Réduits à dix, les équipiers de Maroci qui commençaient à revenir bien dans le match ont réussi à résister tant bien que mal à la furia soudanaise qui voulait profiter de cette infériorité numérique, jusqu’à la pause. Au retour des vestiaires, les Soudanais toujours très remuants et très mobiles sur le terrain et profitant d’un flottement de la muraille défensive des Canaris, n’ont pas tardé à se mettre à l’abri en ajoutant une troisième banderille à la 50’. Menés par trois bus à zéro, les Kabyles n’ont pas été menaçants, puisqu’ils se sont plutôt contentés de battre en retraite pour éviter d’encaisser d’autres buts devant les attaquants d’El Merrikh qui auraient pu à maintes fois salir davantage la note. Les changements opérés par Younes Ifticen n’ont pas apporté le plus qu’il fallait, puisque la domination était du côté des Soudanais jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre tanzanien. Aussi par cette bonne entame et ce large succès, la formation d’El Merrikh, malheureux finaliste lors de l’édition précédente, qui carbure à plein régime actuellement en championnat, pourra envisager la suite dans cette phase de poules de la coupe de la CAF avec sérénité. Quant à la JSK, elle doit impérativement se ressaisir dès la prochaine sortie face à l’étoile du Sahel, prévue en fin août à Tizi Ouzou, où seul un succès est à même de lui permettre de reprendre espoir d’aller le plus loin possible dans cette compétition dont elle a fait un objectif.

S.klari

Partager