Un important incendie a ravagé des centaines d’hectares de forêt et de maquis mais aussi d’arbres fruitiers et chênes-liège aux alentours immédiats du village “Mezouara” localité de l’Akfadou. D’après des sources locales, l’incendie s’est déclaré une première fois pendant la nuit de mercredi à jeudi mais les éléments de la Protection civile ont vite maîtrisé la situation. Hélas ! C’était sans compter sur les rafales très violents du vent qui a soufflé sur la braise tout au long de la journée de jeudi, ce qui a permis à l’enfer de flammes de reprendre du poil de la bête pour venir menacer les demeures des habitants de ce paisible village tout au long de la journée et qui n’ont dû leur salut qu’à l’intervention de la population locale, des soldats du feu de l’APC de l’Akfadou qui ont mis leurs moyens matériels et humains à contribution.
D’après toujours la même source, l’incendie est parti d’une décharge sauvage située tout près du village “Mezouara”, ce qui remet en cause une fois de plus et de trop la prolifération de ce genre de décharges dans toutes les localités de la région au vu et au su de tout le monde.
A l’instar de ce petit village qui est passé tout près de l’irréparable, les localités environnantes d’Ikedjane, et malgré leurs éloignement du danger, ont vécu une journée des plus caniculaires où le mercure a frôlé des pics jamais égalés et où l’air était irrespirable à cause des colonnes de fumée qui ont fini par couvrir la région. C’était en tout cas une vraie “annexe” de l’enfer.
Deux jours après, c’était au tour de la localité de Tifra, plus exactement à quelques encablures du village “ Touarit Amrouche” de connaître le déclenchement d’un autre incendie très vite maîtrisé malgrè quelques dégâts causés au couvert végétal de la région. Des situations qui risquent malheureusement de se reproduire ici et ailleurs tant que l’insouciance et l’inconscience restent des termes vains et le civisme comme dernière préoccupation des hommes.
Arezki Toufouti