Le tournoi de football intervillages organisé par la commune d’Amalou s’était achevé dans une ambiance bon enfant le vendredi 15 août lors d’une finale qui a opposé l’équipe du village Akhnak à celle d’Amalou-centre. Il était 17 h 30 et sous une chaleur encore torride quand le coup d’envoi d’une rencontre qui a drainé un monde fou a été donné. Tout le monde était unanime à dire que ce match entre deux équipes qui ont dominé le tournoi était une vraie empoignade de coupe. Le résultat reflétait bien la physionomie de la rencontre entre deux grandes équipes où chacune a joué à fond pour s’octroyer la première place et bien sûr le trophée symbolique. Après un nul équitable de 1-1 réalisé à la fin du temps réglementaire, les deux équipes ne se sont départagées qu’à la série des penaltys où l’équipe la plus entreprenante, en l’occurrence celle du village Akhnak, l’a remporté par 4-3 devant l’US Amalou qui, il faut le dire, n’a pas aussi démérité. Cependant, la logique veut que dans une finale il y a toujours un vainqueur et un vaincu. Avant cette rencontre, ce sont les vétérans scindés en deux équipes qui se sont donnés la réplique à partir de 16 h en montrant malgré leur âge qu’ils ont encore du jus et qu’ils peuvent encore fouler la pelouse d’un stade. Selon Bachir Bouchenna, l’un des organisateurs, plusieurs activités ont été également au menu de cette journée revêtue d’un cachet particulier, celui d’une grande fête footballistique. Le programme a démarré à 10 h du matin avec le dépôt d’une gerbe de fleurs sur la tombe de feu Sellam Ali, ancien dirigeant de l’US Amalou et pour lequel a été dédié le tournoi. Il a continué par une réception organisée à 14 h au siège de l’APC d’Amalou où des cadeaux ont été remis à la famille du défunt Sellami Ali, aux arbitres ayant officié les rencontres et aux 16 équipes ayant participé. Notre interlocuteur n’a pas terminé sans adresser ses vifs remerciements à l’APC d’Amalou pour la prise en charge du tournoi sur le plan moyens sans omettre aussi de qualifier celui-ci d’une réussite totale en tous ses aspects.
L. Beddar