Prendre un bus est devenu risqué, quand on voit l’âge des conducteurs de ces bus, âgés à peine de 20 ans. Le chauffeur du bus devient le temps d’un trajet un clip de Formule 1 pour qui la sécurité des usagers devient secondaire. Le même cas pour les chauffeurs des camions, lesquels sont souvent derrière les accidents graves. En principe, l’âge minimum pour conduire un véhicule lourd est fixé à 25 ans : c’est ce que stipule une loi promulguée en 2004. Pourtant, la réalité est tout autre : nos routes sont devenues des hécatombes, le terrain de jeu des chauffeurs — voire des chauffards — qui sont de plus en plus jeunes, et sans avoir la maîtrise de la conduite. Ils sont d’ailleurs plus de 250 000 à posséder un permis poids lourds sans avoir une formation adéquate. Devant l’ampleur de la situation, le ministère des Transports envisage de mettre en place un brevet professionnel pour l’obtention d’un permis de type B –poids lourds, permettant ainsi de conduire des véhicules lourds. Par ailleurs, le problème, qui se pose aujourd’hui, est relatif à l’ancienne loi car les dispositions de cette loi ne sont pas rétroactives. Il y a des personnes qui sont à la veille de la mise en application de l’ancienne loi ; ils ont obtenu leur permis de conduire, alors qu’il se pourrait qu’à ce moment-là ils n’avaient pas 25 ans, et selon l’ancienne loi, l’âge était fixé à 21 ans pour les transports en commun et à 20 ans pour les poids lourds. En outre, selon notre source d’information le ministère des Transports prévoit la mise en place du brevet du chauffeur professionnel, c’est-à-dire que le seul permis de conduire ne donnera plus le droit de conduire un bus ou un camion mais il faudra en plus être formé pour la conduite de véhicules particuliers de voyageurs ou de marchandise, et là intervient tout un programme de formation du brevet de chauffeurs professionnels. Pour cela, plus de 250 000 chauffeurs professionnels doivent être formés selon le ministère des Transports, une formations qui servira sûrement à les préparer à tous les dangers qu’ils peuvent rencontrer dans l’exercice de leur métier et réduire ainsi le nombre de victimes qui ne cesse d’augmenter.
Maouchi Yahia