Une autre festivité à savoir un championnat d’Afrique du basket-ball est prévu presque à la même date… et à la même salle (Harcha).N’ayant pas pu trouver d’entente avec leurs homologues de la FABB, les membres de la FAVB entreprennent moult démarches auprès des autorités de l’Etat pour plaider de la justesse de la cause et de la priorité que doit revêtir leur manifestation. A travers une lettre ouverte portant le n°971/05 du 27-06-2005 et adoptée lors de l’AGO du 24 juin 2005, les membres de la FAVB dénoncent énergiquement l’attitude du président de la FABB et du COA qui, disent-ils : “Ne discernent guère entre l’intérêt national suprême, l’image du pays et les petits calculs personnels faits aux dépens de tout esprit responsable et de déontologie sportive”. Ils mettent ainsi en exergue tous les bienfaits, que peut induire la tenue du Mondial de volley en Algérie, et les répercussions positives qu’ils pensent avoir sur les autres disciplines. Et avertissent entre autres des sanctions qui peuvent découler de facto de l’annulation de cette manifestation. Des sanctions qui marqueront selon les termes de la déclaration, l’Algérie à jamais.En conclusion, la lettre accentue sur le fait que cet événement international largement médiatisé par l’ENTV, s’inscrit en ligne droite avec la politique nationale qui s’efforce de dépositiver l’image de l’Algérie vis-à-vis de l’étranger.De plus la majorité des nations inscrites à ce championnat du monde auraient, au regard des responsables de la FAVB pris des engagements, payé leurs participations, confirmé leur plan de vol et réservé leur hôtel. Y faire marche arrière, désormais pour cause “d’une autre compétition imprévue”, serait selon la FAVB “prendre ces honorables personnalités ainsi que la FIVB pour ce qu’ils ne sont pas”.Enfin, la lettre tente de mettre en valeur que le choix de l’Algérie pour abriter ce championnat a déplu à nos voisins et attirer leur courroux. Aussi, cette nouvelle péripétie fera certainement leurs affaires.Le sport algérien et la jeunesse algérienne gagneraient sûrement à se frotter au gotha mondial dans une compétition unique en son genre que va abriter notre pays. Nos instances et responsables y gagneraient à la maintenir à la même date et même lieu, c’est-à-dire conjointement à la salle Harcha et le palais des Sports d’Oran en conformité avec le cahier des charges… Qu’en coûtera-t-il de transférer la CAN de basket à Boufarik (haut lieu du basket ou ailleurs) ? Et notre pays aura l’honneur d’abriter deux fêtes.
Mohand Oulhadj
