L’agence Sonelgaz de Seddouk ne cesse de s’illustrer par les mauvaises prestations de service dont est victime sa clientèle, à l’image de cet émigré de Tibouamouchine revenu au mois de mars dernier formuler une demande de branchement du courant électrique. Comme sa demeure construite récemment est éloignée du réseau principal, Sonelgaz lui a établi une facture comprenant aussi bien l’implantation d’un poteau indispensable pour l’extension et un compteur pour une somme d’environ 70 000 dinars qu’il a payé rubis sur ongle. Il est reparti en France tout joyeux et avec un esprit de revenir durant la saison estivale passer les vacances chez lui pour ne pas s’incruster chez ses parents. Aussi surprenant que cela puisse paraître, quand il est arrivé au début du mois d’août, il a trouvé sa maison toujours plongée dans le noir et pour cause la Sonelgaz a réalisé le poteau et la ligne, mais pas le compteur. “Je suis revenu au mois de mars passer quelques jours au bled et profiter de l’occasion pour demander un branchement du courant électrique. L’agence Sonelgaz au bout de quelques jours m’a établi un devis comprenant un poteau et un compteur au prix d’environ 70 000 dinars que j’ai payé immédiatement. Je suis reparti en France dans l’espoir de revenir avec ma famille passer les vacances estivales chez moi”, explique cet émigré qui ne décolère pas. Il n’est toujours pas au bout de sa peine, depuis maintenant cinq (5) mois de galère auprès de cette agence et il ne sait à quel saint se vouer pour que cette dernière décide enfin à lui effectuer le branchement du courant électrique. “A mon arrivée début août, le compteur n’est toujours pas installé et je suis obligé de me rendre chez mes parents. Ce qui m’a frappé le plus quand je suis allé à cette agence demander pourquoi un tel retard, c’est une réponse non convaincante que j’ai reçue. On m’a rétorqué qu’ils attendent de réunir 5 ou 6 demandes similaires pour qu’un agent aille à Sétif chercher les compteurs”, renchérit-il. La question que ce client se pose est la suivante : “Si cette agence ne reçoit pas des demandes, il n’aura pas son compteur qu’il a pourtant payé cash ?”.
En attendant, cet émigré est reparti en France cette semaine, la mort dans l’âme de ne pas avoir réalisé son rêve : celui de passer les vacances chez lui. “Pour les travaux de plomberie et autres, c’est un voisin qui me donne du courant pour les réaliser”, terminera-t-il.
L. Beddar