Comme à chaque été, au moment où la canicule s’installe, l’eau potable se fait désirer au village Ivehlal comme d’ailleurs dans les autres villages de la commune d’Aghbalou. En effet, dans ce village de quelque 5 000 habitants, il n’existe pas de robinets individuels dans les foyers. Mais un robinet collectif installé dans différents quartiers pour au moins une dizaine de familles, lesquelles s’approvisionnent à raison d’une seule heure chaque trois jours. Plus qu’insignifiant et insuffisant, surtout en cette période de canicule, de nombreux villageois, notamment ceux ayant une fête ou un autre événement se trouvent de ce fait contraints d’acheter une citerne d’eau cédée pour 1 000 DA. Heureusement qu’il existe Amizau, une source sacrée aussi vieille que le village où viennent s’approvisionner les familles. Situé au milieu du village, cet endroit plein de fraîcheur ne désemplit pas de jour comme de nuit. L’eau manque terriblement, et le projet d’AEP au profit de la commune Aghbalou à partir de la Source Noire (Laincer Aberkane) n’avance pas comme il se doit malgré l’insistance du wali de Bouira, particulièrement lors de sa récente visite dans la commune de Saharidj où se situe la source. C’est un véritable casse-tête chinois, y compris pour l’exécutif communal d’Aghbalou qui n’arrive plus à satisfaire la demande des citoyens, d’autant que le fameux projet d’AEP Engeribo, réalisé dans les années 80 à coups de milliards ne profite pas aux citoyens à cause des pannes récurrentes du moteur, sa réparation ou l’achat d’un autre moteur coûteraient les yeux de la tête, donc quelle est la solution ?
Rayane B.
