Si l’assemblée générale pour l’approbation des bilans de la saison écoulée, tenue il y a quelques jours, a atteint ses objectifs avec l’approbation de tous les comptes, l’assemblée générale tenue dimanche par les fervent de l’Olympique d’Akbou pour élire un président devant présider aux destinées du club, selon une source digne de foi est loin d’être le cas et a été même un fisco, aucun élément ne s’étant porté candidat. Pour cela, cette assemblée a été ajournée à une date ultérieure laissant un temps de réflexion aux membres afin de sensibiliser des hommes capables de mener à bon port le club. Ce grand club de la haute vallée de la Soummam, unique représentant de la wilaya de Béjaïa dans le championnat de la Régionale I, relevant de la Ligue régionale de football du Centre patauge dans les problèmes qui lui collent à la peau et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’arrive toujours à se dessaisir de la toile de précarité qui le tient prisonnier depuis belle lurette. A présent aucune préparation de l’intersaison n’est à l’ordre du jour, beaucoup de joueurs étaient sur le départ vers d’autres cieux et le club a besoin de recruter de nouvelles têtes devant composer l’équipe, selon toujours cette source aucun joueur n’a été contacté. La saison écoulée à la même période, le club akboucien avait déjà recruté un entraîneur, des joueurs et s’était lancé dans la préparation de l’intersaison avec deux stages de 10 jours chacun, l’un effectué à Akbou et l’autre dans la banlieue algéroise, lesquels étaient ponctués par des rencontres amicales avec des équipes de haut niveau. A ce moment-là, tout le monde misait gros sur lui. Le club cher à Madani Benghanem était donné favori à l’accession. Même la société Danone établie à Akbou mise de la partie en signant un contrat de sponsoring avec les dirigeants akbouciens. L’équipe, s’étant préparée donc à jouer les premiers rôles, a démarré le championnat avec un problème de taille qui a surgi à la dernière minute. Il s’agit de la fermeture de son terrain pour travaux, ce qui l’a obligé à domicilier les rencontres supposées être jouées à domicile à l’extérieur, plus précisément à Amizour, ville distante d’Akbou d’environ 50 km. Les arbitres aussi se mettront de la partie faisant de l’Olympique une équipe à abattre. Tous ces problèmes ont influé sur le moral des joueurs, de l’encadrement et des dirigeants qui ne savaient plus à quel saint se vouer pour que leur club soit sauvé des difficultés graves auxquelles il faisait face. A la fin de la première manche, l’équipe se retrouve lanterne rouge, ce qui a poussé d’abord le président à limoger son entraîneur avant de rendre le tablier lui-même. Pour parer à l’urgence et sauver ce qui reste à sauver des meubles de la maison akboucienne, un président est élu en catimini lequel recrutera à son tour un entraîneur de renom et enfant du club, lequel a lutté de toutes ses forces pour éviter la relégation que le club a frôlé. Tout cela n’a pas servie de leçon et l’Olympique nage toujours dans les difficultés coercitives à quelques semaines du démarrage du championnat.
L. Beddar