Entre serment d’Hippocrate et facture d’hospitalisation

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La santé souffre. C’est du moins l’appréciation qui revient sur toutes les langues, et ce, malgré l’atout providentiel de la médecine gratuite. Sauf que cet atout perd son sens et devient sujet de mauvaises appréciations pour cause des mécontentements qu’il fait subir aux patients. Comme exemple, les maternités, cet indispensable point de passage pour toute future maman, qui sont en passe de devenir des centres de transit vu l’affluence qu’elles subissent. Les statistiques laissent le taux de mortalité dans notre pays parmi les plus élevés au monde. La disproportion est telle que les médecins des maternités se retrouvent dans l’urgence d’orienter leurs patientes, faute de spécialistes, parfois à l’insu des leur conjoint, vers des cliniques privés pour y accoucher. Et dès que c’est fait, la maman, qui vient de se remettre, doit faire face à une autre “douche froide” : celle du montant de la facture d’hospitalisation souvent contesté. D’où la traduction de plusieurs cas devant la justice. De ce fait, la combinaison entre le serment d’Hippocrate qui consiste à sauver la vie humaine et le coût de la prestation hospitalières, n’est pas chose facile. En revanche, le directeur de la santé affirme que tous ces secteurs de santé seront incessamment dotés de gynecos-obstétriciens. La nouvelle permettra, sans doute au nouveau-né de “débarquer” dans de bonnes conditions et à la maman d’abréger ses souffrances et de retrouver ensuite sa sveltesse.

M. Allouache

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