La wilaya de Boumerdès vient de bénéficier d’un quota de 600 aides à l’auto-construction (Fonal). Ces aides à l’habitat rural seront réparties entre les localités et les zones rurales de la wilaya, mal loties en matière de Fonal. Des élus de certaines localités ont même dénoncé la mauvaise répartition, qui ne répond à aucune norme, sachant que des communes rurales bénéficient d’un quota minime. Le lot le plus important a été affecté à la commune d’Ammal, laquelle a eu la part du lion avec 60 aides, puis vient Tidjelabine avec 50 aides, Taouerga, Cap-Djenet et Boudouaou chacune 40 aides.
Afir et Chabet-El Ameur se sont vues octroyer 20 aides chacune, alors que les autres localités ont bénéficié entre 10 et 20 aides comme Aït-Amrane, Souk-El Had (25), Ouled-Moussa (10) et Benchoud (15). Ces dernières années, le programme de l’habitat rural tarde à se concrétiser dans plusieurs localités, en raison des lenteurs et lourdeurs administratives liées aux procédures de constitution du dossier et de démarrage des travaux, nécessitant un fonds propre. Beaucoup de citoyens ont abandonné, préférant déposer un dossier pour bénéficier d’un logement social.
D’autres ont profité de l’aide détournée pour réaliser certains projets. En effet, un vaste trafic a profité à certains individus, intermédiaires ou élus. On peut citer l’affaire de la commune de Timezrite, où d’anciens élus sont impliqués dans un vaste trafic ayant trait à l’octroi des aides Fonal pour ne citer que cet exemple. Rachid, un souscripteur à l’habitat rural, a dénoncé le retard mis dans le traitement de son dossier, déposé en 2013.
Youcef Z.