La flamme va se rallumer samedi au « Nid d’oiseau », le stade national de Pekin à l’occasion des Jeux Paralympiques. Il s’agit de la 13e édition qui se déroulera jusqu’au 17 septembre. Près de 4 000 sportifs handicapés – dont 121 Français -, venus de 150 pays, vont participer à l’événement.
Dominateur, il y a quinze jours, aux Jeux Olympiques avec notamment 51 médailles d’or, l’empire du Milieu compte bien récidiver. Classée seulement sixième aux Jeux paralympiques de Sydney en 2000, la Chine avait créé la sensation à Athènes quatre ans plus tard en récoltant 141 médailles dont 63 en or. La Grande-Bretagne avait fini deuxième, mais loin derrière, avec presque moitié moins de métal doré (94 médailles dont 35 en or). En outre, le pays le plus peuplé de la planète se présente avec la plus grosse délégation de son histoire pour des Jeux paralympiques avec 332 athlètes (197 hommes, 135 femmes), soit 132 de plus qu’en 2004. C’est l’escrimeuse handicapée Jin Jing, qui s’est rendue célèbre en Chine depuis qu’elle a défendu la torche olympique à Paris, qui va représenter ses camarades. Elle était d’ailleurs jeudi aux côtés du Premier ministre Wen Jiabao pour lancer le relais de la flamme. Côté français, les Bleus neuvièmes aux Jeux d’Athènes (74 médailles, 18 d’or, 26 d’argent, 30 de bronze), vont tenter de rester dans le Top 10 en visant une soixantaine de médailles. Les plus grosses chances de médailles reposent sur le cyclisme, l’escrime, l’haltérophilie, le judo et la natation. Quadruple médaillée d’or en course à Athènes, Assia El’Hannouni a été désignée porte-drapeau de la délégation tricolore lors de la cérémonie d’ouverture.
