Ce qui n’est plus le cas depuis la semaine écoulée. Les ordures ménagères d’Azazga sont “indésirables” dans les autres décharges. Résultats des courses les détritus des différentes cités de la sympathique ville d’Azazga n’étant plus ramassés s’entassent ainsi aux quatres coins de la localité, offrant du coup un décor désolant. Il faut dire en outre que cette situation risque de s’avérer porteuse de danger sur la santé publique. Des ordures nauséabondes commencent à se dégager de ces véritables décharges sauvages qui se sont constitués à Azazga, les services concernés doivent intervenir pour trouver une solution. Pourtant en fait, une solution a été déjà proposée, à vrai dire. Celle-ci consistait en l’installation d’un centre d’enfouissement technique à Boubhir, le projet a été accordé en 2006 mais reste toujours en souffrance à cause de l’opposition des villageois quand à son installation.
Face aux oppositions, les autorités locales d’Azazga ont tout essayé pour l’implantation ne serait-ce que d’une décharge publique, le centre d’enfouissement était en fait le dernier recours de proposition dans l’espoir de dissuader la population du fait qu’un tel centre permet une salubrité écologique. En vain, les villageois de Boubhir refusent catégoriquement la construction de centre dans leur village. Et dire qu’il y a quelques années le problème de décharge publique ne se posait pas à Azazga. La commune possédait sa propre décharge, celle-ci a fait objet toutefois d’une fermeture de la part des habitants du village Hendou où elle était implantée. Cela remonte à 2006, depuis le problème de décharge “colle à la peau” d’Iazzguen mais jusqu’à quand ?
Il faut dire que le problème de la décharge publique n’est nullement propre à Azazga. C’est un problème auquel sont confrontées plusieurs municipalités de la wilaya de Tizi-Ouzou, les oppositions foncières ont toujours été à l’origine du calvaire qui dure d’ailleurs à Fréha, Draâ El Mizan, Tizi-Rached, Larbaâ Nath Irathen… Lancés en grande prompe les projets d’installation de centres d’enfouissement dans plusieurs localités ne voient toujours pas le jour.
M. O. B.
