La situation dure depuis cinq jours à Tizi-Ouzou
Bien évidemment, cette situation n’est nullement faite pour satisfaire la population. Poutant cette situation risque de durer encore quelques jours. “Le temps qu’il faudra pour réinstaller les deux supports de haute tension détruits au niveau de la localité de Zemmouri (Boumerdès)”, nous a-t-on dit du côté de la Sonelgaz de Tizi-Ouzou que nous avons contacté, hier.
Les explications de Sonelgaz
Selon cet organisme, en fait, ces coupures sont dues à l’incident survenu jeudi dernier à Zemmouri. “Nous sommes en train de gérer la situation en procédant par un délestage,” explique encore la Sonelgaz. Autrement dit, ces coupures de courant électrique sont voulues et programmées. “Ces coupures touchent tout le territoire de la wilaya l’instar d’ailleurs des wilayas du Centre, à savoir Boumerdès, Blida, Bouira, Medea et Alger. C’est une sorte de système de compensa que nous avons préconisé,” dira encore un responsable au niveau de la Sonelgaz de Tizi-Ouzou. Selon ce dernier, cette situation peut durer encore deux ou trois jours et même plus. “On ne peut pas se prononcer sur ce point car le problème de réinstallation des deux supports de Zemmouri est pris en charge par le réseau de transport. Il est certain, doit-on dire, que ce dernier fait de son mieux pour ne pas faillir à sa mission permettant ainsi le retour à la normale dans la distribution et l’alimentation en électricité.”
Il est à noter, doit-on le signaler, que l’incident qui a valu de désagrément à des milliers de citoyens est causé par un acte de sabotage. C’est ce qu’on nous a affirmé, en tout cas, toujours à la Sonelgaz de Tizi-Ouzou, expliquant que les supports étaient dévissés avant de se faire abattre par les rafales de vent qui ont soufflé sur la région Centre du pays, jeudi passé. D’aucun auront remarqué que depuis ce jeudi le problème des coupures d’éléctricité est posé, un problème qui a bien évidemment vite suscité le mécontentement de la population qui a fini toutefois par s’habituer à cet état de chose, puisque dans chaque région le courant se coupe à une même période de la journée. Dans les cafétérias par exemple et dans les domiciles, on a appris à se dépanner par des bougies tenues prêtes à servir à n’importe quel moment. Cela en attendant la fin du calvaire qui n’a que trop duré.
Il va sans dire, en effet, que ces coupures d’éléctricité génèrent le désagrément pour les citoyens. Ceux-ci ne peuvent cependant que prendre leur mal en patience.
Le bout du tunnel n’est plus si loin. “C’est pas juste qu’on nous prive du sketch que l’ENTV diffuse juste après l’Aden. Je veux parler de “Imarat Hadj Lakhder,” nous dira un citoyen habitant la région de Mekla. C’est en fait à cette période que l’éléctricité se coupe au niveau de cette localité comme c’est le cas d’ailleurs du côté de Larbâa Nath Irathen, Tizi-Rached, Azazga, Fréha et autre Timizart, Aghrib…, qui “voient noir” à partir de 21h. A chacun son tour pour des coupures qui durent de 15 à 30 minutes.
M. O. B.