Collecte de sang en ville

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C’est devant la mosquée de la ville d’Aïn El Hammam que la Direction de l’hôpital de la localité a choisi de garer une ambulance et un camion de type clinomobile, pour une collecte de sang, suite aux instructions de l’ANS (l’Agence nationale du sang) qui table sur ce mois de piété pour renflouer ses stocks. Cinq paramédicaux et trois médecins ont été mobilisés pour cette opération supervisée par Sid Mohand Arezki, le directeur de la structure hospitalière. Comme l’an dernier, à pareille époque, c’est après le ftour, soit à vingt heures trente que les donneurs de sang de la commune d’Aïn El Hammam ont commencé à affluer vers les ambulances. “Le médecin hématologue, n’accepte que des jeunes sains”, indique un sexagénaire qui vient d’être refusé. Des fidèles sortant de la mosquée et des citoyens de passage, ont attendu leur tour, pendant plus d’une heure, dans l’unique but d’apporter leur contribution à alléger la souffrance de leur prochain. A vingt-deux heures, près d’une vingtaine de pochettes ont été déjà collectées. Cette action, bien que dictée par les instructions de la tutelle, arrive à point nommé, avoue un infirmier qui insiste sur les difficultés rencontrées par la banque de sang ces derniers temps. En dehors des donneurs familiaux, les volontaires se font de plus en plus rares, surtout en cette période de jeûne. L’hôpital se retrouve donc avec un déficit qu’il doit combler, en prévision d’actes chirurgicaux urgents. Quant au nombre de flacons nécessaires pour reconstituer les stocks, un infirmier nous a affirmé qu’ils espèrent rassembler une trentaine pour chacune des opérations programmées au niveau des quatre communes de la daïra. Lorsque le besoin s’en fait sentir, le laboratoire de l’hôpital fait appel, dans l’urgence, aux quelques citoyens de la région possédant des groupes rares pour venir donner leur sang. Rappelons que durant le mois de carême de l’an dernier, l’hôpital avait recueilli vingt-huit flacons à Aïn El Hammam et plus d’une trentaine à Iferhounene.

A. O. T.

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