Création d’une section football

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L’Olympique club Akfadou, un club créé en 2005 avec, à l’époque, uniquement l’engagement des sections d’athlétisme et de handball innove cette saison avec la création d’une section football. En effet, trois années plus tard, c’est-à-dire en 2008 plus précisément durant cette saison estivale, les dirigeants du club olympien, conscients du rôle important que joue une équipe de football dans l’orientation de la masse juvénile, ont procédé à la création de la section football en engageant pour l’instant seulement les jeunes catégories (minimes, cadets et juniors) par faute de moyens, dira, Azzedine Irid, l’ex-entraîneur de la SS Sidi Aïch auquel a été confié la tâche de driver en même temps l’école de football akfadienne et l’équipe juniors. “Depuis vendredi on est à pied d’œuvre pour sélectionner les joueurs qui évolueront dans les différentes catégories. Une demande a été faite à la Ligue de Béjaïa pour l’homologation du terrain et en attend leur visite. Les préparatifs vont donc bon train et nous espérons, Inchallah, être fin prêts avant le démarrage de la compétition”, dira le sympathique coach lequel a fait les beaux jours de la SSSA la saison précédente et qui est attendu de faire de même à l’OC Akfadou. Le club s’est conformé à la réglementation en tenant les deux rituelles assemblées générales, l’une pour l’approbation des bilans et l’autre pour l’élection d’un président. C’est M’henna Hadadou un jeune, dynamique et plein d’énergie, qui était auparavant dans les rouages du club depuis 2005 occupant le poste de secrétaire général, qui a été plébiscité au poste de premier responsable du club. A Akfadou comme partout ailleurs dans les contrées reculées de la région, le football s’enracine de plus en plus et attire beaucoup de jeunes pratiquants amateurs. Des écoles naissent et forment des joueurs aux grands talents qui font le bonheur des grands clubs de la vallée, il reste donc à l’Etat de se mettre de la partie en apportant sa contribution, comme il se doit, au lieu de se confiner à intervenir par de piètres subventions.

L. Beddar

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