Certaines huileries au niveau de la commune ont déjà baissé les rideaux, d’autres par contre s’apprêtent à faire de même, dans quelques jours. Deux mois de travail, en effet, ont été suffisants pour les dix-huit huileries qui étaient en activité, à raison de quarante quintaux par jour, pour venir à bout de la modeste récolte de cette année. Une récolte perturbée à maintes reprises par les mauvaises conditions climatiques, où les ramasseurs étaient contraints de ranger leurs gaules pendant plusieurs jours, la neige et les pluies obligent.Quant à l’huile, ce produit qui avait enregistré une mévente la saison écoulée, son prix oscille autour de deux cents dinars le litre. D’autre part, les fellahs sont tâchés d’activer les travaux de la taille, et réparer les dégâts occasionnés par les dernières neiges, et ce afin de permettre aux oliviers un temps de repos, avant la prochaine floraison.
Farid A.