Un certain moment, l’idée d’ouvrir l’école au privé avait suscité un intérêt franc parmi les professionnels et, surtout, les parents d’élèves prêts à consentir un plus de sacrifices pour assurer l’avenir de leurs progéniture. Cette éventualité était d’autant plus intéressante et envisageable que d’aucuns étaient plus ou moins d’accord avec le constat fait par Mme Griffou, l’auteur du fameux « L’école algérienne de Pavlov à Ibn Badis. En plus de garantir un enseignement de qualité en s’assignant des objectifs purement scientifiques et en visant une finalité citoyenne, il était aussi attendu de cette école privée de desserrer l’étau sur l’école publique étouffée par ce sempiternel problème d’effectif. A Bouira, aucune école n’ouvrira ses portes à un enseignement général. Parce que la demande est moins importante que dans les 14 autres wilayas où des écoles privées ont ouvert ? Sûrement pas. En fait, il ne se trouvait pas de professionnels emballés par cette idée. Par professionnels, on entend bien entendu pédagogues aguerris. Sinon, cet intérêt a effleuré l’esprit de quelques personnages plus ou moins en relation avec l’école et qui pensent que comme une épicerie, une école s’ouvre avec un registre du commerce.
T.Ould Amar
