Peut-on évoquer le gouvernement provisoire de la République algérienne GPRA et le contexte et les conditions de sa constitution sans faire allusion à une poignée de personnalités qui ont joué un rôle prépondérant dans le combat libérateur du peuple, dont F. Abbes, B. Benkhedda qui occupèrent la présidence du GPRA. Un hommage leur est rendu à l’occasion du cinquantième anniversaire de la création du GPRA en date du 19 septembre 1958. Une conférence, organisée par l’association » flambeau du martyr « , a été animé par A. Mehri et L. Khène, membres du GPRA, au cercle El- Moudjahid, en présence d’une assistance composée d’universitaires, de journalistes et d’anciens militants et autres personnalités du monde du cinéma. Tour à tour, les deux conférenciers ont évoqué les conditions et le contexte qui ont précédé la création du GPRA et les hésitations de certains pays, vu la conjoncture internationale de l’époque, à reconnaître la nouvelle institution. » L’Irak est le premier pays à reconnaître le GPRA. L’URSS avait refusé au départ, tout comme l’Inde, c’est la chine qui leur a frayé la voie en dissipant les appréhensions… « , Dira L. Khène. A. Mehri a, de son coté exhorté les universitaires et chercheurs à se pencher sur certaines périodes cruciales de l’Histoire qui demeurent non » défraichie « , tout en retraçant la période qui a vu la création du GPRA, depuis la deuxième Guerre mondiale jusqu’à la conférence de Tanger. Il est à noter que les deux conférenciers se sont tenus à leurs allocutions premières et n’ont pas souhaité s’étaler sur les questions qui sortent du contexte du cinquantenaire de la création du GPRA, malgré les insistances et les sollicitations des journalistes et de l’assistance. A la fin, une cérémonie de remise de médailles aux familles des deux enfants illustres de l’Algérie.
Ahmed. K