L’agression dont a été victime, il y a deux jours, une jeune fille aux abords de la daïra, a révolté les citoyens de Aïn El Hammam qui ont été épargnés jusqu’à maintenant. Profitant d’un moment où la rue était vide, le voleur, nous apporte-t-on, attaquera la jeune fille à laquelle il arracha les deux chaînes en or, qu’elle portait autour du cou. Devant les cris de sa victime, le bandit paniqua et sans lâcher sa prise, se dirigea, rapidement, vers la station de fourgons, en contrebas dans le but d’aller vers Tizi Ouzou, probablement. Voyant que son comportement avait attiré l’attention des citoyens, il prit ses jambes à son cou, poursuivi par une foule de jeunes gens. Pris en chasse, il ne dû son salut qu’au ravin tout proche de Tiqerrabine où il se réfugia et disparut. La police arrivée quelques instants plus tard, n’a pas pu localiser le truand qui s’est volatilisé avec son butin. Après cette agression, les citoyens craignent que les voleurs de voitures et de magasins, disparus depuis plusieurs années, ne reviennent pour commettre encore, leurs viles actions. Pour rappel, signalons que la rue de la daïra, mitoyenne de celle de la poste, est connue pour être peu fréquentée. L’inquiétude est d’autant plus grande que jusqu’à ces derniers jours, les femmes vaquaient à leurs occupations en toute tranquillité. Doit-on penser alors, que les petits malfrats qui terrorisent les filles et les femmes, en leur subtilisant portables et colliers, dans les grandes villes, pensent à élire domicile à Michelet. Ce serait sans compter avec l’esprit de solidarité qui anime la région. La réaction des jeunes hommes, anonymes, lors de l’agression de lundi dernier, est un sérieux avertissement pour ceux qui se feraient attraper par la foule.
A. O. T.