Au cours du week-end dernier, dans la localité de Sebkha, une quinzaine de kilomètres au sud du chef-lieu de la commune, un citoyen a été grièvement mordu à l’épaule par un sanglier. Ce dernier capturé par un collet en câble métallique que le propriétaire du jardin avait posé la veille donnaient l’apparence d’être mort. En apparence seulement car lorsque le sanglier fut découvert, plusieurs personnes se sont mises à lui jeter des pierres et à le tabasser avec des gourdins en le blessant sérieusement. En furie, l’animal se dégagea du piège et fonça directement sur un citoyen, le projetant à terre etlui arrachant un lambeau de chair de son épaule gauche. Fort heureusement, les cris et l’intervention rapide des membres de la famille de la victime feront fuir la bête sauvage. L’infortuné citoyen n’a eu la vie sauve que grâce à son évacuation aux urgences de l’hôpital de M’chedallah où il recevra les soins nécéssaires en plus d’une injection antirabique, l’animal pouvant être porteur de la rage. Cet épisode n’est pas le premier du genre dans la région. Au mois de février dernier, un citoyen avait également été pris à partie par un sanglier dans la localité d’Ath Yekhlef. Les citoyens propriétaires de terrains et qui ont été dépossédés de leurs fusils de chasse, sont dans l’obligation de poser des pièges pour éviter que les bêtes sauvages ne s’attaquent à leurs champs, leurs figueraies notamment. Cependant, si les pièges capturent souvent des sangliers, il n’en demeure pas moins qu’achever la bête à coup de pierres et de gourdins ne sont pas suffisants, et le citoyen d’Ahnif attaqué par le sanglier ne dira pas le contraire.
F. K.