Certaines allégations rapportent, de manière tendancieuse, que le stade d’athlétisme d’Aswil, attenant au centre de préparation en altitude de Tikjda dans la wilaya de Bouira, serait à d’abandon. Les mêmes auteurs de ces fausses vérités laissent supposer que le responsable de cette déplorable situation pouvait être le Comité olympique algérien.
Ce dernier tient à rétablir la vérité de manière à ce que tout le monde se fasse sa propre opinion dans un esprit de clarté, de bon sens et de transparence.
C’est ainsi que, sur demande des responsables du site de Tikjda et du mouvement sportif national, le Comité olympique algérien s’était investi dans la restauration et la réhabilitation d’une des parties dudit site, celle qui avait été complètement saccagée par des actes barbares durant la décennie noire. Le Comité olympique algérien avait, effectivement, redonné vie à un patrimoine complètement détruit et abandonné (les preuves de cette situation ne manquent pas). En parallèle, il avait entrepris la construction d’un stade d’athlétisme aux normes olympiques sur le site d’Aswil, situé à quelques kilomètres des bâtiments qui avaient été réhabilités. L’opinion publique a déjà été informée que le financement de toutes ces actions a été fait sur les fonds propres du COA, le stade d’Aswil ayant nécessité un apport de la part du CIO et de l’IAAF et d’autres partenaires nationaux et étrangers.
L’histoire retiendra que le Comité olympique algérien a été l’institution, en Algérie, qui a offert un centre de préparation en altitude pour notre élite sportive, avec l’espoir que cela éviterait à l’avenir les nombreux stages coûteux que cette même élite programmait à l’étranger pour se préparer. Il faut signaler que le centre de Tikjda et le stade d’ Aswil ont reçu l’approbation du CIO et de l’IAAF, pour en faire un centre régional africain pour la préparation en altitude. Le Comité olympique algérien a, dans un esprit de partenariat, cédé le centre en question ainsi que le stade d’Aswil aux pouvoirs publics compétents, tout en les avisant qu’il fallait procéder à la sauvegarde de ce patrimoine de la manière la plus rigoureuse, une tâche que lui-même avait assuré durant toute la période pendant laquelle le centre était sous sa responsabilité.
La cession aux pouvoirs publics compétents est intervenue, il y a près de deux ans, et le COA n’a cessé d’attirer l’attention dégagée sur les possibles dégradations qui pourraient se produire. Il regrette amèrement cette situation et espère qu’une solution sera trouvée assez rapidement pour sauvegarder une infrastructure qui a effectivement été considérée par les spécialistes comme un fleuron du sport algérien. Le président et tous les membres du Comité olympique algérien éprouvent une profonde tristesse en constatant que les prémonitions portées auparavant à la connaissance de qui de droit se sont avérées justes. Le COA souhaite une rapide prise en main de ces installations qui, en plus de leur coût financier, lui ont valu des pertes inestimables en vies humaines à l’occasion de la réalisation de cette infrastructure.
Il assure chacun de son entière disponibilité et de son total dévouement au service de l’intérêt général et de l’utilité publique, comme cela lui est consacré par la loi algérienne et la charte olympique.
