Les aides commencent à arriver

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Ainsi, vingt-quatre jours après l’extinction des feux, des commissions sont sorties dans les villages d’Afir, d’Ivouhrène, d’Imoulak et de Tarikht en vue d’évaluer les dégâts, notamment en ce qui concerne les oliviers et les arbres fruitiers. A ce propos, il faut rappeler qu’un olivier sera indemnisé à hauteur de vingt mille dinars. Douze habitations ont été sinistrées, c’est pourquoi la Direction de l’action sociale de la wilaya a offert en urgence à leurs occupants des couvertures, des matelas et des denrées alimentaires. Ainsi, même si ces familles sont toujours dans le désarroi, ce geste les a tout de même un tant soit peu soulagé. Les habitants de ces villages attendent, à quelques jours de l’Aïd El Fitr, un autre geste. On a fait état d’aide de dons de colis alimentaires. Mais, apparemment, ce qui sortirait ces citoyens de leur misère, car ils ont tout perdu, est le plan d’urgence promis par les pouvoirs publics. Dans cet ordre d’idées, quatre projets dans le cadre du PPDRI ont été arrêtés pour les villages en question. D’ailleurs, à ce propos, nous a dit le maire d’Aït Yahia Moussa, des fiches techniques ont été établies par toutes les directions de wilaya. “Chacun, en ce qui le concerne, a recensé les besoins de ces citoyens touchés par cette catastrophe. Il s’agit des écoles, des unités de soins, de pistes et autres commodités. Nous espérons que ces opérations seront accordées et seront lancées le plus vite possible.” Nous a confié, par ailleurs, notre source. Dix jours après, les habitants de ces villages et hameaux n’ont pas encore oublié cette géhenne qui les a encerclés. “Impossible d’oublier ce cauchemar”, continue de répéter un sinistré. Alors que ceux qui regardent les champs d’oliviers calcinés ont toujours les larmes aux yeux. Les citoyens de ces villages comptent sur les pouvoirs publics pour leur venir en aide et les sortir de leur désolation. “Nous comptons d’abord sur Dieu, ensuite sur nos responsables qui ont promis de nous prendre en charge,” conclut un habitant d’Afir Ath Slimane.

Amar Ouramdane

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