Les jeunes sportifs du village d’Amalou Sidi Mouffok, relevant de la commune de Seddouk, ne sont pas au bout de leurs peines et ne savent plus à quel saint se vouer pour que le projet d’implantation, dans leur bourgade, d’une aire de jeux de proximité accordées par les autorités locales, et qui accuse un retard énorme dans le lancement des travaux, soit réalisé, le plus tôt sera le mieux. Le président de l’APC de Seddouk a justifié ce retard par l’absence d’assiette foncière pour abriter ce projet. “Le problème de l’absence d’assiettes foncières compromettant les projets n’est pas propre à Amalou mais beaucoup de villages se trouvent dans le même cas. A Seddouk Ouadda comme à Ighil n’Djiber des projets d’aires de jeux de proximité traînent depuis deux ans par manque de terrain d’assiette”, dira le maire impuissant devant de tels obstacles. Pourtant le village d’Amalou nécessite ce terrain de jeux de proximité qui épargnerait à des dizaines de jeunes sportifs lesquels pratiquent sur des petites plate-formes ou même sur la chaussée en ne cessant de rêver de pouvoir fouler un jour la pelouse d’un terrain digne de ce nom. Pour bien dire des choses, les Amalouciens se sont bien illustrés cet été lors de leur participation au tournoi organisé par le village Akhnak dans la commune de Seddouk. Ils ont été auteurs d’un parcours honorables avec à la clé une qualification en finale qu’ils ont malencontreusement perdue contre les locaux sur le score étriqué de 2-1, bien que se soient les Amalouciens qui ont réussi à ouvrir le score en première mi-temps. En seconde période, la chance ne leur a pas souri puisque les locaux ont égalisé avant d’ajouter un second but. “Quant nous aurons notre terrain de sport, nous organiserons aussi des tournois, ce qui motivera davantage nos jeunes à pratiquer le sport,” rêve Kamel, un jeune Amaloucien.
L. Beddar