Ainsi, M. Rachid Maâtki aura réussi son challenge même si au lendemain de son retour aux commandes de cette équipe on ne parlait que de préparer un groupe soudé et compétitif.
Certes, cette mission n’est pas aisée pour cet entraîneur et sa troupe mais peut-être qu’avec un peu de moyens tout sera jouable. “Nous avons une pépinière de jeunes joueurs qui peuvent relever le défi. Il suffit seulement de les soutenir et de les encourager. Juste quelques moyens financiers et l’on pourra jouer les premiers rôles”, nous a confié dans un entretien le coach de l’ESDEM. L’élection de M. Mouloud Boumghar, un ancien membre du CSA, à la tête du même CSA est aussi un atout en raison de son engagement comme responsable pour la promotion du sport dans la région en général et du football en particulier. Les observateurs de la scène footballistique à Draâ El Mizan insistent sur le fait de faire appel à tous ceux qui veulent avoir une équipe digne de ce nom. “Il faudrait que chacun se mette à l’œuvre. On peut avoir une grande équipe à condition de ne pas tomber dans la situation qui a prévalu durant les saisons passées. Que les jeunes soient pris en charge sérieusement ! Sinon, on craint que le scénario qui surgit à chaque fois qu’on les prive par exemple de leurs primes de matches”, tel est l’avis d’un ancien joueur de l’ESDEM. La Régionale II n’est pas un palier simple quand on connaît quand même la valeur des clubs qui y figurent tels la JS Boukhalfa, le CRB Tizi Ouzou, l’ES Azeffoun… Les jeunes de l’Espérance doivent à chaque match affûter leurs armes car c’est presque un système de coupe qui est adopté par les différentes équipes. On se souvient de la saison où l’IB Lakhdaria a accédé en Régionale I. En tout cas, ce n’est plus le moment de parler des objectifs que va se fixer M. Maâtki mais tout de même le renforcement de l’effectif dont neuf juniors exige d’être renforcé avec des joueurs de la région qui évoluent ailleurs.
Cette option est bonne mais il faudrait peut être y mettre les moyens nécessaires.
Amar Ouramdane