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Après un bref squat, les 50 logements libérés

Les 50 familles qui avaient occupé illégalement les 50 logements sociaux situés au chef-lieu de la commune d’Ahnif, 40 kilomètres à l’est du chef-lieu de la wilaya, ont quitté les lieux de leur squat dans la nuit de samedi à dimanche, a-t-on appris auprès du premier responsable de la commune. L’évacuation des lieux s’est faite sous la pression des autorités de wilaya qui avait même menacé de recourir à des moyens plus musclés par la force publique afin de récupérer lesdites habitations. Pour rappel, le chef de cabinet, représentant du wali, s’était rendu dans la commune d’Ahnif et avait engagé des pourparlers avec les squatters afin de mettre fin à la situation du squat. Le représentant du wali avait également tenu une réunion avec les élus pour évacuer les logements. Le maire, que nous avons joint par téléphone, affirme pour sa part que cette situation a été créée de toutes pièces par certains élus dans l’optique de perturber le bon fonctionnement de ladite assemblée car “en mal de réflexion et ne trouvant d’autres issues que le retour à l’usage des vieilles méthodes en créant la zizanie entre les deux communautés les plus importantes de la localité“. Concernant l’absence de dialogue remarqué dès les prémices de ce problème et la fermeture de l’APC mercredi dernier, le premier magistrat a tenu à confirmer que “les portes de l’APC sont continuellement ouvertes aux citoyens …….mais surtout pas après une opération de squat de logements à desseins inavoués.“ A propos de la revendication liée au départ du premier magistrat de la commune, ce derniera déclaré : “Quand l’assemblée ou la population émettra le vœu de mon départ, je n’hésiterais pas un instant à m’incliner à cette doléance”, commentant ainsi l’information parue dans la presse. Ce qui n’est vraisemblablement pas le cas puisque selon ses dires l’assemblée reste soudée derrière le maire. Il est à noter que les logements en phase d’achèvement, car non encore dotés en gaz et en électricité, sont destinés aux familles nécessiteuses ou celles touchées par la résorption de l’habitat précaire.

M. K.

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