Par le biais de leur comité du douar, les habitants de la localité de Boumahni ont fait part hier de leur mécontentement face à ce qu’ils appellent “le manque de professionnalisme des services de l’ADE mais aussi le manque de considération à leurs clients”.
Et pour cause, durant les journées de mardi et de mercredi, une infiltration des eaux de l’oued de Boghni dans les forages qui alimentent le château d’eau de boumahni a été à l’origine de l’altération de la qualité de l’eau desservie à travers les villages de Boumahni et même au delà puisqu’à Draâ El Mizan le même constat a été fait par de nombreux citoyens. Fort heureusement, les ménages ont vite pris la précaution de faire couler l’eau polluée et de couleur rougeâtre le premier jour avec l’espoir de voir après une amélioration de la situation. Cependant, au deuxième jour, l’eau était certes plus limpide mais sans pour autant devenir potable en raison de l’odeur qu’elle dégageait et jugée insupportable par de nombreux villageois qui ont pris attache avec nous pour dénoncer “le silence de l’ADE dont les services n’ont même pas pris la précaution d’alerter la population et plus pire encore d’instruire leurs agents, notamment ceux chargés d’assurer la distribution de l’eau”. Pour toutes ces raisons, le président du comité du douar de Boumahni, M. Zemouche Mohamed, estime “qu’il est du devoir de l’ADE d’apporter des explications aux citoyens sous peine de les mettre devant sa responsabilité, d’autant que cette organisme public a mis en danger la santé des villageois”. Et d’ajouter :“Des sanctions devront être prises à l’encontre de ceux qui étaient derrière cet incident sans omettre cependant de demander que le prochain payement des consommations se fasse en prenant compte de toutes les quantités d’eau déversées dans la nature par les ménages afin de vider les réservoirs d’eau”. Enfin, en prenant attache avec le président de l’APC de Aïn Zaouia, nous avons appris que la situation a évolué depuis du moment que durant la journée l’alimentation des villages en eau potable a retrouvé son cours habituel.
M. Haddadi
