Le secrétariat de l’Union de wilaya de Béjaïa a rendu publique, hier, une déclaration par laquelle il s’explique longuement sur les raisons de la suspension du secrétaire général de l’Union locale d’Amizour, M. Boualem Chaouli. Ce dernier est accusé d’insubordination envers les instances hiérarchiques, d’initiatives organiques visant la rébellion contre ces instances et de refus de remettre les situations organiques et financières de l’exercice écoulé.
Il enjoint aux sections syndicales de ne pas se solidariser des appels à “semer la zizanie” émanant du responsable déchu. Samedi une “suspension” a été notifiée au secrétaire général de l’Union locale après moult péripéties ayant fait suite à la tenue du dernier congrès de l’UGTA. Le SG était accusé d’avoir fait état à la presse de mauvaises appréciations sur les conditions démocratiques de tenue de ces assises. Dans une déclaration intitulée “Silence, on liquide !”, l’UL d’Amizour s’insurge vigoureusement contre la tournure prise par les évènements. Elle explique qu’après avoir échoué à destituer son SG à l’occasion de deux votes de confiance, l’Union de wilaya recourt désormais à la suspension. Une initiative qualifiée d’“acte des faibles.” La déclaration informe en outre que mandat de l’UW a expiré le 7 mars 2007 et qu’elle est de ce fait illégitime et notamment à sévir contre une “instance fraîchement élue.”
L’UL appelle les travailleurs à la riposte. Un rassemblement des délégués syndicaux est programmé pour le mercredi devant le siège de l’UW au boulevard des Frères-Bouaouina.
B. B.
