Michel Dorion est un expert canadien de la FTQ, il participe aux journées d’étude sur le FSIE dans le cadre de l’accompagnement du processus de création du fonds.
La Dépêche de Kabylie : Premièrement pourrez-vous nous parler brièvement de l’expérience canadienne dans ce cadre de la FTQ ?
Oui, j’ai eu le plaisir de participer à la création de ce fonds dont l’objectif est de favoriser l’économie en récupèrant un peu d’épargne auprès des travailleurs pour l’investir, par la suite, dans la création de l’emploi.
Comment jugez-vous l’impact de cette initiative au Québec ?
Le Fonds a connu une réussite considérable au- delà des espérences des membres ses fondateurs.
Expliquez-nous, brièvement, comment le Fonds de soutien à l’investissement peut-il générer de l’emploi ?
Par les montant que nous recueillons (souscriptions), ils sont réinvestis dans les entreprises ce qui conduit à la sauvegarde des emplois et éviter ainsi le phénomène de la délocalisation des entreprises du Québec.
Le FSIE calque sur l’expérience canadienne, ses fondements quelles sont les chances de voir le projet aboutir en Algérie ?
Les raisons qui ont amené à la création de l’expérience au Québec sont les mêmes ici en Algérie, c’est-à-dire le désir de créer de l’emploi, désir de s’adapter à l’économie mondiale, donc les chances sont très élevées surtout que la structure est basée sur l’intégration des jeunes au milieu du travail.
Entretien réalisé par A. Z.