Trois écoles bénéficient de cantines

Partager

Plus d’un milliard de centimes ont été alloués durant cet été pour la réfection des écoles primaires. “Nous avons refait toutes les écoles. Celles-ci ont bénéficié de clôtures, de dallage de cours, de travaux de peinture…”, nous a confié un élu. Mais ce qu’il y a peut-être lieu de signaler est sans doute le renforcement de la restauration des élèves. En effet, à ce propos, faudra-t-il le rappeler, les élèves des écoles primaires dotées de cantines mangent gratuitement. “Ce sont tous les élèves qui prennent leur repas. Même s’ils habitent tout près de l’école”, nous a dit le directeur d’une école primaire de la commune. Pour l’année scolaire en cours, trois cantines scolaires vont ouvrir incessamment.

“Ce sont des salles de cours qui ont été transformées en cantines. Ainsi, selon les responsables de ce secteur, les équipements seront prêts d’ici quelques jours”, nous a informés à ce sujet le maire de cette commune. Il s’agit des cantines des écoles Frères-Belkacemi du chef-lieu, d’Imzoughène et d’Illounissène. Dès que ces nouvelles cantines seront ouvertes, les petits potaches ne souffriront plus notamment en hiver.

Certes, ces restaurants soulagent ces enfants : ils leur offrent aussi des repas consistants et riches en vitamines quand on sait que dans cette région pauvre ces petits chérubins souffrent de malnutrition.

“Le ministre de l’Education a toujours insisté pour développer le nombre de cantines scolaires”, a précisé un autre responsable de l’Education. Dans les communes déshéritées, en plus du repas de midi les élèves sont invités à prendre aussi le petit-déjeuner composé généralement de café au lait et de confiture.

“On doit aussi apprendre à nos enfants comment manger en groupe. Dans certaines écoles, on les habitue à se laver les dents”, a expliqué une enseignante. Enfin, il faut ajouter que la commune d’Aït Yahia Moussa a suffisamment d’écoles primaires, à telle enseigne que certaines d’entre elles risquent de fermer.

Le nombre d’élèves a diminué mais il faut dire aussi, que l’exode vers les villes à quelque peu influencé sur les effectifs.

Amar Ouramdane

Partager