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La “cité de recasement”, l’éternelle sinistrée

Cela n’a pas raté. Les intempéries ayant causé des inondations dans la commune d’Aokas la veille de la fête de l’Aïd, n’ont pas épargné la cité de recasement dont les habitants souffrent le martyr à chaque averse. Ayant constaté, encore une fois, de visu, le marasme dans lequel vivent ces derniers à chaque pluie, le président de l’APC avait convié les chefs de famille à une réunion dimanche matin.

Au cours de cette dernière, le premier magistrat de la commune avait proposé à ces sinistrés leur relogement dans des appartements qui leur seront attribués dans un semestre au maximum, or ces derniers avaient refusé car justifiant cela par l’exiguïté des logements par rapport à leurs familles nombreuses. Par contre, ils avaient réitéré leur demande au maire de prendre possession des terrains sur lesquels ils habitent actuellement pour y construire leurs propres maisons. Ayant pris note de leurs doléances, le président de l’APC leur avait promis d’en faire part à l’Agence foncière, propriétaire de ces terrains et de leur rendre la réponse après la réunion qu’il aura avec les autorités compétentes.

“En 1992 déjà, avec ce même maire, nous avions occupé des logements au niveau de la Cité des 80 Logements pour fuir nos taudis inondés par les précipitations du 10 juillet plus exactement mais nous avions été forcés à sortir de ces logements avec promesse d’être relogés.

16 ans plus tard rien n’a été fait. Pourquoi ce mépris ?” avait déclaré avec amertume l’un des habitants de ladite cité.

Il faut reconnaître en effet que cette cité a tout le temps été inondée que ce soit en hiver, en été ou en automne. Il suffisait d’une simple averse pour que ces habitations de fortune deviennent des piscines. Il faut bien solutionner ce problème un jour ou l’autre. Autant le faire en urgence pour éviter une éventuelle catastrophe d’autant plus que l’hiver s’annonce rude.

A. Gana

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