Le drainage des eaux pluviales ressurgit
l Chaque saison automnale amène son lot d’orages et de précipitations et le problème de drainage des eaux pluviales ressurgit pour engendrer des situations inextricables. En effet, le relief trop accidenté des chemins et sentiers de la localité laisse le drainage des eaux pluviales se faire tout naturellement mais non sans causer des dégâts pour ces chemins. Ainsi, devant l’incivilité de certains riverains des voies routières qui obstruent délibérément les “regards” et autres avaloirs, pour “dévier” le cours d’eau vers les chemins, fait que la plupart de ces derniers ont été endommagés par les fortes précipitations hivernales. Les services communaux qui tentent cahin-caha d’y remédier, se voient souvent pourchassés par ces mêmes citoyens qui refusent que les eaux traversent leurs champs, et du coup c’est l’effet boule de neige — car cela fait des émules — et ce sont tous les villageois qui “réorientent” l’eau vers les voies publiques.
Les exemples ne manquent pas et l’on peut citer les chemins vicinaux qui desservent Aït Ahmed, Iaziten (Haut), Berkouka, Haddada, Ighil Aouène… C’est dire que sans la fermeté et l’autorité des pouvoirs publics, ce récurrent problème risque encore de perdurer. Il est par conséquent impératif de mettre en place des mécanismes techniques, voire même juridiques pour solutionner une fois pour toute cette contrainte, car, bien souvent ce sont les habitations situées en contrebas des chaussées qui sont mises en péril. Aux dernières nouvelles, on apprend que les autorités locales saisiront, le cas échéant, la sûreté de daïra pour l’interpellation des citoyens qui feraient fi de leurs mises en demeure. Tant pis, car parfois seule la répression peut venir à bout de ces récurrents problèmes.
Du lycée l’inauguration prévue pour la prochaine rentrée
l « Il sera inauguré à l’occasion de la prochaine rentrée”, a indiqué une source généralement bien informée. Il s’agit de ce troisième lycée pour Maâtkas en cours de réalisation. En effet, cet établissement de 1000 places est implanté au lieudit “Ighil Unebdur”, à une encablure du chef-lieu communal de Souk El Tenine. Il ne coûtera pas moins de 14,5 milliards rien que pour le bloc pédagogique et les quelques logements d’astreinte. Il convient de signaler que le projet est divisé en lots de par son importance et confié, par ricochet, à plusieurs entreprises.
Le délai de réalisation étant déjà consommé en raison de la défaillance d’une entreprise pour laquelle les autorités ont résilié le contrat. Pour l’heure, deux entreprises s’attellent déjà à mettre les bouchées doubles dans ce chantier qui permettra à la localité, en l’espace à peu près de deux ans, la création des dizaines d’empois.
Il est méritoire de rappeler en effet que les lycéens téninois poursuivent actuellement leurs études dans les deux lycées situés au chef-lieu de daïra.
La réalisation de cet établissement secondaire à Souk El Tenine permettra à coup sûr de désengorger les deux premiers lycées, et en même temps rapprocher les élèves de leurs lieux de résidence. C’est dire enfin que la couverture scolaire est presque parfaite dans la daïra de Maâtkas où beaucoup d’efforts ont été fournis dans la réalisation de plusieurs infrastructures publiques. Pour l’heure, seul un collège manque à l’appel dans le secteur d’Aït Aïssa Ouziane (en projet) et une école primaire au village Tamadakht Ouzemour. En tout cas, il y a deux (02) lycées et un (01) en cours de réalisation, six (06) collèges et quelque vingt-cinq (25) écoles primaires.
Idir Lounès