Les habitants de Tala Ayache, près d’Afir, 65 km à l’est de Boumerdès, bloquaient hier encore, le siège de l’APC, entre 9h et 14h. Ayant mobilisé près de 250 personnes, ladite protesta n’est qu’une énième réaction des villageois contre les atermoiements, des responsables locaux concernant l’amélioration de leur cadre de vie.
“A quoi sert cette mairie si l’autorité, dûment mandatée pour la gérer, demeure incapable de satisfaire nos doléances les plus élémentaire ; ” s’insurgeaient hier à juste titre quelques protestataires, joints au téléphone, parlant au nom du douar Tala Ayache. Ces derniers expliquent que l’agglomération en question est exaspérée aussi bien par le problème d’eau que par le mauvais état des routes, l’absence de l’éclairage public et l’inexistence d’un plan d’assainissement des eaux usées. Plus proche de Tizi-Ouzou que de Boumerdès -à laquelle elle est administrativement reliée depuis plus d’une vingtaine d’années- la municipalité d’Afir demeure toujours enclavée. On dirait que cette contré -faisant face à la Grande Bleue- n’a jamais eu sa part d’une quelconque politique de développement social. Le trançon de route reliant cette localité à Dellys -via Oued Oubaï- entre cinq (5) à sept (7) km est en état de dégradation avancé, a-t-on signalé. Dans les douars environnants, entre autres Tala Ayache, l’éclairage public fait toujours défaut. Et “ de certains ruelles se dégagent des puanteurs qu’on ne peut décrire par respect aux lecteurs,” ajoutent un substance, nos interlocuteurs, qui posent en ce sens, le problème des conduites des eaux usées. Les protestataires réclamaient hier la venue du chef de daïra pour lui soumettre directement leurs problèmes a-t-on rapporté.
Salim Haddou