Le conflit qui oppose ces derniers jours les habitants du village “El Had”, relevant de la commune d’Irdjen, daïra de Larbaâ Nath Irathen à un propriétaire d’un magasin “Vin et liqueurs”, dont une salle a été érigée en bar, nous dit-on, risque de durer dans le temps, voire même conduire à “l’irréparable” si, les autorités en charge du dossier n’interviennent pas pour apporter des solutions au litige. En effet, selon le représentant du comité de ce village “A.A” qui s’est rapproché de notre rédaction, “le débit de boissons en question exerce dans la clandestinité depuis trois années en toute quiétude”, d’autant plus ajoute-t-il “Cet établissement est situé à proximité des habitations et du CEM Mahiouz Ahcène”, et de dénoncer que “des groupes de personnes étrangères à la localité viennent quotidiennement déambuler dans cet endroit jusqu’à tard dans la nuit” selon notre interlocuteur, les villageois sont en tous cas déterminés à aller jusqu’au bout de leurs démarches conformément à la loi pour obtenir la fermeture de ce lieu. D’ailleurs, dans une lettre, sous forme de pétition signée par les villageois, initiée à l’adresse du 1er magistrat de la wilaya avec copies aux chefs de daïra et de sûreté de daïra, de LNI, ces citoyens interpellent les autorités, notamment le wali afin d’user de son autorité pour mettre fin à leur calvaire.Le document dont nous détenons un exemplaire, fait état d’une situation à l’extrême supportable. Il dénonce entre autres, un état de fait “dramatique et des plus alarmants”, qui frappe leur commune de surcroît “déshéritée” avant de préciser, que la cité El Had est devenue par la force du “laisser-aller”, l’indifférence, l’absence de contrôle etc… un lieu de rencontres où prolifèrent plusieurs fléaux qui risquent de créer des “situations conflictuelles”, lit-on dans la lettre qui déplore plus loin la délinquance, les bagarres, les vols etc…engendrées par l’existence de ce “bistrot illicite” sont monnaie courante. “L’avenir de nos enfants risque d’être compromis, et nous vivons dans la peur”, conclut la pétition. En somme, ce document résume on ne peut mieux tout le désarroi de ces paisibles villageois qui souhaitent vivement l’intervention du wali pour mettre le holà aux nuisances provenant de ce lieu devenu insalubre et ce, avant que “l’irréparable” ne se produise.
S. K. S.
