Les cent locaux commerciaux réalisés à El-Adjiba dans le cadre du plan quinquennal inclu dans le programme du président de la République sont en voie de dégradation en raison de la lenteur et l’absence de volonté des services concernés de débloquer une enveloppe financière conséquente à même de mener à terme le projet. Cette bâtisse implantée à proximité du stade communal, donc loin des regards, est restée livrée aux multiples formes de détérioration. Même son gardiennage ne peut en aucun cas être assuré.
D’abord, la municipalité n’est pas selon les propos de son premier responsable « en mesure de recruter à temps plein deux gardiens, » puis, selon toujours la même source, « les locaux ne sont toujours pas alimentés en énergie électrique, donc aucun agent ne peut y assurer le service. »
Ce programme, ô combien bénéfique dans certaines régions ne peut guère l’être dans d’autres. Et pour cause, si l’on cite El-Adjiba comme échantillon il n’est pas facile de trouver preneur pour tous ces locaux en fonction des clauses de leur attribution. De l’avis de tous les riverains, « l’allègement dans ces conditions est recommandé pour permettre aux jeunes chômeurs, n’ayant pas de diplômes, d’ y exercer une activité commerciale » car, ajoutent-t-ils, « le lieu de l’implantation du projet ainsi que l’inexistence des structures d’investissement ne permettront pas à notre commune de faire venir des diplômés dans les différentes spécialités pour s’y installer. »
Enfin, pour protéger cette structure des actes de dégradation, l’achèvement des travaux est plus que jamais impératif car selon les propos du maire « tous les risques de dégradation sont plausibles. »
M. Smaïl