Séminaire sur l’ingénierie de formation

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Dans le cadre de la coopération algéro-française dans le domaine éducatif, le ministère de l’Education (MEN) organise en collaboration avec le FSP (Fond de solidarité propriétaire, l’UFC (Université de formation continue) et la CAFOC (Centre académique de formation continue) un séminaire sur l’ingénierie de formation. La rencontre se déroule à l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou.

Elle regroupe une cinquantaine de participants répartis entre inspecteurs de français des wilayas de Tizi Ouzou, Béjaïa, Bouira et Boumerdès et enseignants de l’UFC. L’encadrement est assuré par deux formateurs de la CAFOC (France). Cette opération, qui s’étale sur cinq jours (du 05 au 09 octobre), s’’inscrit dans le cadre de la formation continue initiée par le MEBN depuis la dernière réforme éducative et vient en appui à l’amélioration à tous les niveaux de la qualité de l’enseignement de la langue française en Algérie. Ainsi, les formateurs s’attellent à faire acquérir aux stagiaires algériens les techniques du marketing éducatif et les compétences-clés ayant trait au concept de l’ingénierie de formation et à l’ingénierie pédagogique qui renvoient inévitablement au monde de l’entreprise. Les apports théoriques sont complétés par des travaux pratiques visant la mise en œuvre du concept de l’ingénierie et la maîtrise de ses démarches méthodologiques, entre autres l’analyse de la demande en matière de formation d’un public donné, l’élaboration d’un cahier de charges, la construction d’un plan de formation approprié… Des exemples et des situations concrets ont été présentés et des exercices de simulations réalisés. Pour Amar, inspecteur de français de Bouira, “cette formation permettra à coup sûr aux enseignants et aux inspecteurs de planifier efficacement leur enseignement/ apprentissage selon des normes en vigueur”. En revanche, sur le plan organisationnel les participants déplorent à l’unanimité les mauvaises conditions d’hébergement et de restauration. Sedek, un inspecteur venu de Béjaïa, n’y va pas avec le dos de la cuillère et s’insurge contre les mauvaises conditions de travail : “Nous travaillons dans des conditions contraignantes et éreintantes, fortement rebutantes et dissuasives entre autres l’absence de commodités minimales pour la tenue d’un séminaire de cette envergure et de café lors de moments de pause… Pourtant cela ne ruinera pas le budget du MEN !” Le séminaire a pris fin jeudi dans la matinée par une évaluation globale.

B. Hakim

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