C’est le “pourrissement” au nouveau lycée de Maâtkas où le débrayage des élèves, entamé depuis déjà une semaine, ne semble pas prêt de connaître son épilogue. En effet, c’est l’orientation scolaire et pédagogique décriée par les lycéens qui est à l’origine de cette grève qui n’a que trop duré. Ainsi, on croit savoir que la direction de l’établissement ne veut aucunement revoir sa copie dans les affectations qui ont touché les élèves de la 2e année, tandis que ces derniers forts du soutien de leurs camarades des autres niveaux (1ère et 3e années) ne comptent pas s’essouffler dans leurs mouvement de protestation. “C’est franchement de l’aberration, ma fille, qui n’excelle pas en mathématiques et en physique, est orientée vers techniques-maths. J’ai effectué un recours, mais celui-ci est resté vain !” dira un parent d’élève, de surcroît enseignant dans un collège de Maâtkas, qui ajoutera en substance : “Pourtant, les recours doivent avoir lieu au Centre d’orientation scolaire de Draâ El Mizan, mais chose qui n’est pas établie.
Des parents ont été même à la direction de l’Education pour présenter leurs doléances, mais en vain.”
C’est dire que pour l’heure tout le monde campe sur ses positions et rien n’indique que les centaines de lycéens de cet établissements vont reprendre de sitôt les bancs de classe. “Comment, diantre, impose-t-on une filière à un élève qui n’en veut pas ?” regrette fort à propos un autre parent d’élève. En tout état de cause, tout le monde espère ici un dénouement heureux à cette affaire qui risque de prendre une autre ampleur. L’intervention des élus n’a pu atténuer la tension qui règne entre les lycéens et leur direction. Nous reviendrons, sans aucun doute, sur cette histoire qui a défrayé la chronique locale.
Idir Lounès