Bonnor, un village oublié et marginalisé par les autorités locales

Partager

“Chaque hiver, les habitants de Bonnor, un village de plus de 500 âmes, situé au Nord-Est, à environ 2 km des sièges de l’APC et de la daïra d’El Kseur, vivent le calvaire de l’isolement et se sentent marginalisés par les autorités.”

C’est ce qui s’est passé durant cette fête de l’Aïd El Fitr, où les habitants ont préféré rester cloîtrés chez eux plutôt que d’affronter la piste impraticable et la boue, suite aux pluies qui se sont abattues lundi après-midi et durant le dernier jour du mois de Ramadhan. Le problème majeur estl’impraticabilité de la seule piste desservant le village devenue glissante aussi bien pour les véhicules que pour les piétons. Malgré maintes doléances aux autorités locales et maintes promesses non tenues des élus, le problème perdure.

La nouvelle APC, d’obédience RCD, suite à sa promesse de régler le problème a donné un espoir aux habitants, mais au fil des jours cet espoir s’est envolé. En effet, durant la rencontre des membres de l’Association du village et les élus, qui a eu lieu au courant du mois de mai 2008, les élus ont assuré que le problème du revêtement de la piste a été pris en charge et que le projet a été inscrit pour être concrétisé durant l’année en cours, ce qui a redonné espoir à la population, d’autant plus que le P/APC avec d’autres élus se sont rendus sur les lieux, et ont constaté la nécessité de réaliser des avaloirs pour drainer les eaux pluviales. Depuis les habitants attendent toujours. Nous voilà aux portes de l’hiver et on ne voit rien venir, pourtant il suffirait de quelques camions de tout-venant pour soulager un tant soit peu la souffrance des habitants, surtout les écoliers qui sèchent constamment leurs cours à cause de l’impraticabilité de la piste, laquelle, constituée de terre glaise, devient boueuse et très glissante pour les véhicules et pour les piétons. Durant cette fête de l’Aïd plusieurs citoyens se sont cloîtrés chez eux et ont ainsi dérogé au rite d’usage de visiter leurs voisins et proches. Donc, à quand la fin du calvaire qui perdure depuis plus d’une décennie ?

B. R.

Partager