Les élus de la coalition réitèrent leur demande de dissolution de l’APC

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Le premier magistrat de la wilaya dira devant les élus de cette assemblée que l’option de dissolution est à oublier. Dans son discours, M.Bouguerra expliquera que même l’engagement d’une telle procédure (la dissolution) nécessitera du temps et des assises juridiques. Les élus de la coalition, au nombre de cinq, RND (2), FLN (1), HMS (1), FFS (1), eux, ne l’entendent pas de cette oreille. Pour cause, lors de leur passage à notre bureau régional en début de cette semaine, ils ont appelé les autorités locales à “prendre les mesures nécessaires afin de mettre un terme à la situation de blocage que vit la commune depuis plusieurs mois”.

Pour eux, la solution à la crise qui couve dans la commune passe par la dissolution de l’APC et l’organisation de nouvelles élections. Dans leur argumentaire, les élus s’appuieront sur les articles 34 et 36 du code communal lesquels, selon eux, stipulent clairement la dissolution de l’assemblée bloquée et l’organisation de nouvelles élections.

“Nous demandons aux pouvoirs publics à ce que la loi, notamment les articles 34 et 36 du code communal, soit appliquée”, dira M. Rezgui, un élu FFS de cette coalition. M. Karou du RND, expliquera pour sa part que la décision des élus de la coalition est irrévocable.“Nous n’avons cessé d’appeler à la dissolution de l’APC. Nous avons même saisi le ministère de l’Intérieur à ce sujet.

Encore une fois, nous réitérons cet appel”, a-t-il avoué. Et d’ajouter : “La décision que nous avons prise est réfléchie et nous croyons que celle-ci arrange tout le monde, nous les élus mais surtout la population”. Cette dernière ne peut, selon eux, se taire longtemps devant une situation de blocage qui ne profite à personne. Sur un autre registre et au sujet des appels lancés récemment et maintes fois par l’actuel P/APC à l’effet de dénouer la crise, les élus de la coalition répondront par un niet catégorique, déclinant toutes les offres venant de l’actuel maire avec qui ils disent refuser de travailler.

Ce refus, expliquent-ils, a été signifié au maire lors de la dernière réunion de délibération qui s’est tenue au niveau de la mairie cette semaine. En plus clair, les cinq élus de l’assemblée refusent toute autre solution que celle de la dissolution de l’APC à laquelle ils appellent de tous leurs vœux. Pendant ce temps et en l’absence d’une issue à cette crise inextricable, la commune se retrouve en marge du train du développement.

Un essor économique régional qui, avec toutes ses potentialités, (notamment touristiques), est relégué en seconde zone et demeure prisonnier d’une crise politique née au lendemain des élections locales de novembre 2007.

Djamel M.

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