Dans un passé pas très lointain, la Jeunesse Sportive de Sidi Naâmane rivalisait avec les meilleurs teams de la division honneur et une équipe féminine de handball fit sensation.Aujourd’hui, dans toute la commune la pratique sportive est bannie. Certes, c’est suite aux menaces terroristes que la JSSN a été dissoute mais les conditions sécuritaires se sont améliorées depuis dix ans déjà, et rien n’explique cette inconséquence de la municipalité envers les attentes de toute une jeunesse.Le stade municipal, qui jadis, vibrait des exploits de la JSSN, est à un stade de dégradation très avancé. Ayant servi de site pour abriter un camp de fortune aux sinistrés du 21 mai 2003, le site est livré à touts sortes de vandalisme. Sa réfection pour l’heure est synonyme de reconstruction, projet, que l’APC ne daigne même pas inscrire parmi ses priorités.Pourtant, Sidi Naâmane a bénéficié d’un programme de reconstruction dit “d’urgence”, et profitera d’un programme du FNDRA. On parle d’arrimer ce misérable chef-lieu au programme de relance économique nationale mais le citoyen n’a rien vu s’améliorer dans son quotidien.Ayant longtemps souffert des affres du terrorisme, cette région meurtrie continue à endurer le chômage et la mal-vie. Une jeunesse aux potentialités énormes est livrée au désœuvrement.
Tayeb B.