Un stade municipal pour Maâtkas, un “vieux” rêve !

Partager

Il est évident que tout club qui n’assure pas la relève de manière permanente et intelligente sera voué à l’échec ou même à son extinction. Cette logique en principe comprise et admise universellement n’est pas forcément respectée chez nous et particulièrement chez ces clubs qu’on dit “petits”. Le manque voire l’absence quasi-chronique de moyens financiers, matériels et infrastructurels demeure souvent la raison capitale dans toute cette regrettable indifférence vis-à-vis donc de nos poulains qui évoluent dans les associations sportives locales. Mais, il n’est pour autant admis que, ce dénouement et cette précarité servent toujours de prétextes pour cette sorte de “fuite en avant” quant il s’agit d’aborder cette question avec les cadres du mouvement sportif et des pouvoirs publics. Ainsi, à Maâtkas, par exemple, le club-phare de la circonscription, en l’occurrence la JSCM, ne connaît plus cette extraordinaire affluence à l’adhésion de jeunes garçons et filles comme par le passé. Tout le monde garde en mémoire ces jeunes catégories de la section basket-ball qui s’entraînaient dans… la rue durant la saison écoulée et tout le monde se souvient aussi de ce forfait général déclaré par les responsables de cette section à quelques journées du championnat régional Centre de basket-ball en 2006. Le ras-le-bol était atteint. “Nous avons connu des vertes et des pas mûres et nous avons bu le calice jusqu’à la lie !”, dira un ex-dirigeant. En sommes seule la réalisation d’infrastructures sportives de proximité et la prise en charge de toutes ces associations sportives sur le double plan financier et matériel pourraient contribuer à propulser de nouveau l’amour du sport et son développement, particulièrement dans toutes ces localités rurales excessivement démunies à l’image donc de Maâtkas qui rappelle-t-on, ne dispose toujours pas d’un stade municipal.

Un fait qui illustre fort à propos les raisons de ce déclin sportif et des conséquences qui ne pourrait être que fâcheuses sur la jeunesse. On croit savoir ainsi que les élus viennent de déterrer ce vieux projet qui ne tarderait pas à être relancé.

Idir Lounès

Partager