Hamid Medjkoune à pied-d’œuvre

Partager

Depuis la désignation de Hamid Medjkoune, conseiller en football par l’entreprise Sonatrach comme coordinateur de la zone “Est” du pôle de développement des écoles de football comprenant les régions de Skikda, Jijel et Béjaïa, la création des écoles au féminin ne cesse de s’accroître.

En effet, environ six clubs ont déjà crée leurs écoles sans compter celles qui attendent le feu vert de la direction de l’entreprise selon cet entraîneur qui dira en la circonstance : “D’ici cinq années, nos footballeuses seront la fierté de nos équipes nationales pourvu que l’on nous soutienne moralement.”

A l’instar des quelques rares villes d’Algérie, Béjaïa fera vraisemblablement naître une génération de footballeuses de grand talent bien que la tradition footballistique ne soit pas encore bien ancrée dans notre société ; la déplorable sous-estimation de cette spécialité au féminin sévit malheureusement dans les esprits des hommes qui continuent à dénigrer la qualité du jeu de nos jeunes joueuses. “Sans doute ne savent-ils pas qu’eux-mêmes sont très limités bien qu’ils aient bénéficié d’une tradition footballistique depuis bien longtemps”, nous dira Hamid Medjkoune. Cette multiplication des écoles de football féminin à Béjaïa est l’illustration parfaite de la réussite de la politique lancée par l’entreprise Sonatrach par le biais des techniciens diplômés dans la spécialité.

Pour l’heure, Sonatrach s’attelle à multiplier les moyens matériels pour les écoles déjà mises en place depuis l’année dernière, le nombre d’enfants qu’elles encadrent dépasserait les 400 selon notre interlocuteur.

“A travers les écoles primaires que nous avons visitées, nous avons remarqué que beaucoup de filles aiment jouer au football, la qualité du jeu laisse, certes, à désirer mais si on s’y intéresse dès leur jeune âge, nous l’améliorerons. Enfin, nous comptons sérieusement multiplier nos écoles et recruter d’autres techniciens.”

R. M.

Partager