Retour à la case départ

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Pourtant, le lendemain, il a été constaté un “semblant de propreté”, surtout dans les environs, ceci sans doute par crainte de se voir pénaliser d’une amende, comme avertissait la note émanant des autorités de la commune et placardée sur tous les murs de la ville de Lakhdaria.

Un retour à la case départ, et en un laps de temps très court, que Abdelkrim activant sur la ligne lakhdaria-Aomar, explique : “Certes, quelques voyageurs se débarrassent sans civisme aucun des objets inutiles les encombrant, et qu’ils finissent par lâcher au niveau de l’agence et pas ailleurs.” Ces derniers mots apprennent à celui qui l’ignore ce qui prévaut dans les parages, à savoir qu’il existe donc un coin où aboutissent diverses ordures. Le transporteur ne manquera pas d’éclaircir : “Ces détritus jetés à l’agence, et atterrissant au CFPA, n’ont pas pour seuls responsables les voyageurs, une grande partie est due à la situation géographique de ce secteur de Tizi Lvir.” Un secteur en pente, orienté vers le couloir de Boumerdès, d’où viennent constamment des vents soufflant très fort, souligne le prestataire qu’“ils emportent tout sur leur passage avec une prédominance pour les déchets légers tels les papiers, les cartons, et les sachets.”

Concernant tout cela, l’expression “Il faut voir pour croire”, utilisé pour décrire l’ampleur prise dans les sens positif ou négatif, va parfaitement avec l’atmosphère qui règne au CFPA, offrant un décor tel que celui qui se dégage d’une décharge publique.

Toute cette partie relevant du CFPA, se situant en contrebas de l’agence de voyageurs est condamnée à offrir de tels spectacles pas beaux à voir, ceci selon Abdelkrim “jusqu’à l’ouverture du nouveau CFPA, lequel prendra en charge au jour le jour l’entretien de ce périmètre.”

A. Chérif

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