Après l’agression dont a fait l’objet l’enseignant des mathématiques, exerçant au collège d’El Adjiba, mercredi dernier, les enseignants de tous les établissements scolaires du cycle moyen de la daïra de Bechloul ont observé, mardi dernier, une demi-journée de protestation, en guise de solidarité avec leur collègue. Ce sont les CEM d’El Adjiba, de Semmache, de Bechloul, d’El Esnam et d’At Leqser qui ont séché les cours de l’après-midi de cette journée du mardi pour condamner cet acte. Cette action se veut également, selon les protestataires rencontrés “une sonnette d’alarme tirée face à la situation qui prévaut dans nos établissements scolaires.”
La liste des anomalies établie par cette famille de l’Education est assez longue, mais l’incident qui s’est produit à El Adjiba a été la goutte qui a fait déborder le vase selon ces protestataires qui ne comptent pas baisser les bras devant de pareilles pratiques.
L’histoire tragique du professeur de l’université de Mostaganem, qui a défrayé la chronique ces derniers jours, était sur les lèvres de ces “grévistes” qui s’interrogent sur le devenir de l’école algérienne.
Nous avons appris, par ailleurs, que le conseil de discipline de l’établissement où exerce l’enseignant agressé s’est penché sur cette question et a, selon les informations qui nous sont parvenues, procédé à la radiation définitive de l’auteur de l’agression.
M. S.
