Pour les locataires de la cité des 100-Logements, c’est la conduite des eaux usées provenant de l’unité Socerca et des habitations limitrophes qui leur rend la vie infernale, a-t-on écrit dans une correspondance adressée au maire de la municipalité.
“Il y a une ancienne conduite des eaux usées en provenance, à savoir de l’unité céramique et de quelques habitations qui ont procédé à des branchements individuels, malgré que la conduite principale n’ait pas été achevée.”
Cela n’a pas manqué, ajoutent les locataires, de polluer les alentours de la cité par des déversements à ciel ouvert des eaux usées ayant fait pousser des marécages devenus milieu de culture de diverses bestioles nuisibles à la santé et dégageant aussi des odeurs pestilentielles à longueur d’année. Ils demandent l’intervention des autorités locales et de l’OPGI afin de se pencher sur leurs cas pour améliorer ainsi le cadre de vie dans cette cité par la réalisation d’un réseau d’assainissement, le branchement en gaz de ville et l’installation de l’éclairage publique. Pas loin de là, les nouveaux promus aux 50 logements LCP situés à l’entrée nord de la ville ne savent plus à quel saint se vouer pour régler le problème du branchement de gaz de ville.
Depuis la réception de leurs appartements, il y a de cela presque une année, les membres de l’association de ce nouveau quartier n’ont pas arrêté de se déplacer d’un organisme à l’autre sans pour autant trouver une oreille attentive à leurs doléances.
Chacun de ces organismes jette la balle à l’autre laissant les habitants dans l’expectative. L’alimentation en gaz de ville devait être réalisée au même titre que l’eau et l’électricité avant la réception de ces appartements “handicapés”.
Nadir Touati